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MUSIQUE

L’album de la semaine : Surfer Rosa – Pixies

Pierre Waterschoot

Publié

le

L'album de la semaine : Surfer Rosa - Pixies

« Surfer Rosa« , le premier album studio des Pixies sorti en 1988, demeure un jalon majeur du rock alternatif. Enregistré par Steve Albini, l’album présente un son caractéristique avec des guitares abrasives, des changements de dynamique abrupts et des paroles énigmatiques de Black Francis. Cet opus fusionne habilement des influences punk, rock indépendant et surf rock, créant une œuvre novatrice. Les morceaux emblématiques tels que « Gigantic » et « Where Is My Mind? » sont salués pour leur originalité, tandis que l’approche de production d’Albini confère à l’ensemble une authenticité et une influence durables dans le paysage musical alternatif. « Surfer Rosa » reste un album acclamé, contribuant de manière significative à la réputation légendaire des Pixies.

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« Where Is My Mind?« , une des chansons les plus emblématiques des Pixies, se distingue par son atmosphère onirique et ses paroles énigmatiques. Apparaissant sur l’album « Surfer Rosa » en 1988, la chanson est imprégnée d’une mélodie hypnotique et de la voix distinctive de Black Francis. Les paroles, évoquant une certaine confusion mentale, renforcent le mystère de la composition. La célèbre ligne de basse et la montée en intensité de la musique culminent dans un refrain mémorable. « Where Is My Mind? » a acquis une notoriété particulière après avoir été présentée dans des films comme « Fight Club« et des émissions de télévision, consolidant son statut de classique du rock alternatif et capturant l’essence créative et énigmatique des Pixies.

« Gigantic« , une des chansons phares des Pixies, se démarque par son énergie contagieuse et son riff de basse entraînant, joué par la bassiste Kim Deal. Présente sur l’album « Surfer Rosa« , la chanson est une ode à la sensualité, avec des paroles équivoques et une ambiance enjouée. Black Francis et Kim Deal partagent le chant, créant une dynamique unique qui renforce l’impact de la chanson. « Gigantic » a été saluée pour sa fraîcheur sonore et son originalité, contribuant à cimenter la réputation des Pixies en tant que pionniers du rock alternatif. La combinaison de l’instrumentation vive, des paroles suggestives et de la performance vocale distincte fait de « Gigantic » une pièce emblématique de la discographie des Pixies.


« Bone Machine » des Pixies, issue de leur album révolutionnaire « Surfer Rosa » sorti en 1988, délivre une puissance sonore brute et viscérale. La chanson s’ouvre avec des riffs de guitare percutants et une batterie énergique, capturant immédiatement l’attention de l’auditeur. Les paroles énigmatiques de Black Francis, le leader du groupe, ajoutent une dimension sombre et mystérieuse à la chanson, évoquant des images lyriques singulières. La combinaison de l’énergie punk, de l’originalité des paroles et de l’approche distinctive du groupe en fait une pièce emblématique du catalogue des Pixies, illustrant parfaitement leur capacité à fusionner des éléments du punk, du rock indépendant et du surréalisme pour créer une expérience musicale véritablement unique.


La couverture de l’album « Surfer Rosa » présente une danseuse de flamenco dénudée devant un mur orné d’un crucifix et d’un poster déchiré. Cette composition visuelle a été réalisée par Simon Larbalestier, le photographe responsable de toutes les pochettes des albums des Pixies. Selon Larbalestier, l’idée de la pochette émanait de Black Francis, qui avait l’habitude d’écrire certaines de ses chansons dans le bar de son père, fréquenté par des danseuses dénudées. L’inclusion du crucifix représente visuellement l’influence de la religion sur la musique des Pixies. Le livret de l’album propose plusieurs photos de la danseuse de flamenco, dévoilant progressivement son déshabillage à travers les clichés. Contrairement à la norme, le livret n’inclut ni les paroles des chansons ni les photos des membres du groupe, ni même le nom de Steve Albini. Ces photos ont été prises le même jour dans un bar en face des bureaux de 4AD, choisi en raison de la présence d’une scène surélevée, comme l’explique Larbalestier. Dans une interview de 1988, Francis décrivait initialement le concept de la pochette comme celui d’une « surfeuse très belle marchant sur la plage de Binones, sa planche sous le bras ». Face aux questions sur la nudité de la jeune femme, il expliqua que pour le premier disque, il avait informé le photographe de son appréciation pour la nudité, soulignant son intérêt pour les courbes du corps sans connotation vulgaire. À l’origine, l’album devait s’appeler « Gigantic« , d’après la chanson de Deal, mais le groupe craignit que ce titre soit mal interprété comme une référence à la poitrine de la danseuse sur la pochette, ce qui n’était pas le cas.

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